[Test] Dance with Devils : les démons sont vos amis sur PS Vita !

Si vous suivez l’actualité de l’animation japonaise, la diffusion durant l’automne 2015 de l’anime Dance with devils n’a pas dû vous échapper. Cette comédie musicale tragicomique avait beau faire rire, elle s’est suivie en mars 2016 d’un visual novel de type otome sur PS Vita ainsi que d’un manga.

Développé par Rejet – à qui on doit ce chef d’oeuvre de Ken ga kimiDance with devils reprend donc l’histoire de l’anime en développant ses protagonistes et en opposant, une fois encore, la dualité humains et démons, pour un résultat loin d’être décevant.

— Synopsis —

Ritsuka Tachibana est une lycéenne des plus normales vivant avec sa mère pendant que son frère ainé, Lindo, étudie en Angleterre. Son quotidien bascule dans l’horreur quand sa mère est enlevée par des étranges personnages à la recherche d’un objet mystique appelé Le Grimoire Interdit. Ritsuka assiste impuissante à la disparition de sa mère, en plus d’être la cible des membres du conseil des élèves qui sont aussi à la recherche de cet artefact.

— Les personnages —

Ritsuka TachibanaRitsuka Tachibana : L’héroïne de Dance with devils. Au début de l’histoire, Ritsuka vit une vie normale de lycéenne avant d’être happée malgré elle dans une histoire de fou. Entre les démons et les vampires qui la harcèlent, elle se retrouve, malgré elle, à accepter la « protection » du conseil des élèves. On aurait tort de considérer Ritsuka comme une potiche puisqu’elle se révèle surprenante dans certaines fins et ne se laisse pas faire face à des protagonistes usant de tous leurs charmes. On regrette presque qu’elle ne soit pas doublée dans le jeu.

 

 

 

 

Rem KaginukiRem Kaginuki: Fils de l’actuel seigneur des démons, Rem est envoyé par son paternel en mission pour retrouver le fameux grimoire. Accompagné de ses side kicks, son affaire est loin d’être simple et dans sa common route, il commence à tomber amoureux de l’héroïne. Tiraillé entre sa mission et ses sentiments, Rem devra faire des choix lourds de conséquences.

 

 

 

 

 

 

Mage NanashiroMage Nanashiro : Accompagnant Rem dans le monde des humains, Mage est l’archétype du mec qui en a plein les muscles, un peu moins dans la tête. Malgré cela, il se révèle capable de soulever des montagnes pour l’amour de Ritsuka, en cela la mauvaise fin de sa Human route est une réelle tragédie. On le sait, derrière les muscles se cache un petit coeur tout mignon.

 

 

 

 

 

 

Shiki NatsumezakaShiki Natsumezaka : Ange déchu, Shiki est également le masochiste aux tendances yandere du groupe formé par Rem. Durant sa route, il décide carrément de s’installer dans la maison de Ritsuka pour la protéger des vampires. Si dans la Human route le personnage subit une évolution étonnante, sa Devil route est à son image : du sang, des larmes et du drame. Comme quoi, les anges déchus sont les pires. Bref, on peut dire que Shiki vous en fera voir de toutes les couleurs et que j’ai apprécié de voir une vraie cassure psychologique entre ses deux routes. Une vraie réussite.

 

 

 

 

 

RoenRoen : Personnage caché du jeu que l’on débloque une fois qu’on a fait les routes de Lindo et Rem, Roen passe pour quelqu’un de manipulateur, voire carrément un antagoniste du fait qu’il essaie lui aussi de s’emparer du Grimoire Interdit. Se faisant passer pour un petit chien tout mignon, il sert en réalité les affaires du seigneur Maxis, pour qui il a mission de récupérer le Grimoire Interdit.

 

 

 

 

 

 

Urie SogamiUrie Sogami : Ami d’enfance de Rem, Urie fait partie de la race des incubes. D’un charge ravageur, il est souvent suivi par ses fangirls qui n’apprécieront pas quand il s’intéressera d’avantage à Ritsuka. Plutôt doué pour la séduction, il se fera prendre à son propre jeu, autant dans la Human que la Devil route. Je dois vous dire que le personnage fut une vraie surprise et que j’ai vraiment adoré son développement durant ses deux routes.

 

 

 

 

 

Lindo TachibanaLindo Tachibana : Le frère de l’héroïne. Etudiant en Angleterre, Lindo arrive après que sa mère soit enlevé. D’un naturel sur-protecteur et peu engageant, il paie assez vite son erreur de cacher à Ritsuka nombre de choses. Dans la route commune, il essaie par tous les moyens d’éloigner sa soeur des démons et autant vous dire qu’il m’a rapidement tapé sur le système, sans parler du rapport incestueux entre les deux personnages. Je ne vous le cache pas : Lindo est le personnage qui m’a le moins plu du jeu et vous pouvez également la faire dans les premières, les révélations de celle-ci ayant été révélées dans l’anime.

 

 

 

 

Dance With Devils PS Vita - test & avis

— Du sang, des larmes et du désespoir —

Chez Rejet, on aime souffrir. Dance with devils ne déroge pas à la règle et est loin d’être aussi drôle que son adaptation animée. On y retrouve même une certaine violence et les mauvaises fins sont parfois même assez choquantes. Mais voilà, c’est aussi ce qui rend le jeu particulièrement réussi et la dualité des routes human/devil est saisissante.

Mention spéciale aux routes de Urie, Shiki et Mage qui enrichissent le background des trois « imbéciles » tels que l’anime nous dépeignait. Les routes de Lindo et Rem souffrent un peu, d’autant plus que leurs éléments scénaristiques ont été dépeints dans l’anime. Cependant, les fans des deux personnages y trouveront leur compte.

Si Dance with devils est un jeu court, les routes sont suffisamment diversifiées et n’ont aucun temps mort. Au lieu de s’attarder sur les états d’âme des personnages, la narration se focalise beaucoup plus comment Ritsuka réussit à changer ses prétendants démoniaques. Loin d’être une potiche, elle impose même un certain respect et on presque déçue de voir qu’elle n’est pas doublée (le jeu ayant été fait après l’anime, on aurait aimé avoir sa voix).

On aurait pu penser que l’effet cross-média aurait donné un résultat bâclé mais il en est rien. Rejet nous sert un jeu de grande qualité comme ils savent le faire. Certes, on en redemanderait bien plus tant les routes sont courtes mais le jeu constitue un essentiel pour tous ceux qui ont apprécié l’anime autant que pour ceux qui recherchent une histoire mêlant tragédie, démons et romance.

— Le système —

Les habitués des jeux de Rejet ne seront pas perturbés puisque Dance with devils reprend la formule habituelle : chaque personnage possède deux embranchements dans sa route, bien distincts : la face humain et la face demon pour un total de quatre fins (deux bonnes et deux mauvaises…enfin ça dépend pour qui). En revanche la nouveauté c’est que le jeu est partagé entre deux routes communes : une pour Lindo, Rem et Roen et la seconde pour Shiki, Urie et Mage.

Le jeu possède également des jauges qui se remplissent selon vos choix et qui sont indiquées à chaque réponse ainsi qu’une balance humain/démon. Pour le reste, on retrouve l’essentiel d’un visual novel : une galerie des illustrations, l’OST et divers bonus. Enfin sachez qu’à chaque lancement du jeu, vous obtenez une carte…il y en a 100 à récupérer donc bon courage pour le platine !

Dance With Devils PS Vita - test & avis

— Les graphismes —

C’est Rejet alors c’est beau. Ahem. Les sprites sont une des grosses réussites du jeu : les personnages sont vivants à l’écran et les vêtements se tâchent même de sang durant les batailles. Les illustrations sont diversifiées (même si on se tape 5 fois celle du bal avec un garçon différent) et agréables à l’oeil (mais perfectibles) et ne se concentrent pas seulement à montrer des moments romantiques mais également les plus tragiques. Sans forcément être d’une qualité irréprochable, Dance with devils tient largement le choc par rapport au reste de la production.

Dance With Devils

— Avis final —

Je n’attendais pas grand  chose de Dance with devils. Après avoir revu l’anime, je me suis prise d’intérêt pour le jeu et ça tombait bien puisqu’une amie l’avait. Je me suis donc lancée dans l’histoire, sans trop savoir ce que les personnages allaient me réserver.

Sans être l’otome du siècle, Dance with devils fait le job : une histoire intéressante avec des routes diversifiées qui apportent des développements et des personnages travaillés. Même si le jeu est relativement court, il compense avec six personnages qui ont chacun deux routes, ce qui donne à voir des rebondissements difficiles à prévoir. De ce que côté-là, c’est la réussite totale.

Il est indéniable que Dance with devils aurait gagné à être plus long vu que certaines zones d’ombres subsistent et que l’ensemble est perfectible. Il serait cependant injuste de se focaliser là-dessus tant le reste brille par une certaine justesse, notamment narrative. Le concept des routes human/devil est intéressant même si on retrouve le même dans Under the moon avec la balance love/hate. De ce côté-là, point de redite car chaque route est entièrement originale. Là où certains visual novels nous font abuser de la fonction « skip », Dance with devils est bien plus ingénieux en exploitant complètement l’intérêt des embranchements.

J’aimerai aussi m’attarder un peu sur le casting qui, pour le coup est incroyablement convainquant. Pour une oeuvre purement « fan-service », les seiyuus montrent un certain talent qu’il convient de signaler. Enfin, pour finir, contrairement à ce que l’anime laissait présager, pas de chansons ridicules au programme.

 

Dance with devils

8.8

Gameplay

9.0/10

Graphismes

9.0/10

Son

10.0/10

Durée de vie

8.0/10

Histoire

8.0/10

Les plus

  • L'OST : un régal pour les oreilles
  • Des sprites d'excellente qualité
  • Des routes diversifiées aux fins surprenantes

Les moins

  • Un peu court.

Enid

Joueuse de visual novels et d'otome games.

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