[Test] Papers, Please : l’ultime simulation de douanier communiste ?

Si tu as toujours secrètement rêvé d’être douanier lorsque tu montres ton passeport à l’aéroport, Papers Please va sûrement t’intéresser. Sorti il y a un bon moment sur Steam, le développeur Lucas Pope a fait un long travail pour adapter ce jeu de simulation original pour notre PS Vita.

Est-ce que le portage est réussi ? Le jeu te permet-il d’assouvir tous tes fantasmes ? Le thème abordé n’est-il pas un peu limite ? Prépare tes papiers d’identité, on regarde ça ensemble.

Papers Please test PS Vita

 

Gloire à l’Arstotzka !

Félicitations !

Ton nom a été sélectionné lors de la loterie du Ministère du Travail du mois d’octobre.
Pour prendre tes fonctions, rendez-vous au Ministère des Admissions du poste-frontière de Grestin.
Un appartement de classe 8 t’a été affecté à Grestin Est. Tu t’installes avec toute ta famille.

 

C’est ainsi que nous sommes mis dans l’ambiance.

L’État communiste d’Arstotzka vient de mettre fin à 6 années de guerre contre son voisin, la Koléchie, récupérant ainsi le secteur de la ville frontière de Grestin qui lui revient de manière légitime.

Muni uniquement des documents présentés par les voyageurs et d’un équipement rudimentaire d’inspection, de fouille et de vérification des empreintes digitales fournis par le Ministère des Admissions, ça sera à nous de décider qui recevra l’autorisation d’entrer en Arstotzka et qui sera refoulé, voire mis en état d’arrestation. Chouette programme !

Papiers, s’il vous plaît !

En arrivant sur l’écran d’accueil, quelques secondes après avoir lancé le jeu, deux choix s’offrent à nous : le mode Histoire et le mode Infini. C’est sur ce premier que nous allons nous lancer, le second étant à déverrouiller.

Notre splendide carrière débute donc le 23 novembre 1982 et on se retrouve un peu rapidement en poste. Pas de tutoriel, pas d’autre employé pour nous montrer comment ça se passe, nous avons juste un manuel et une feuille qui nous indique quoi faire assez sommairement.

L’écran est divisé en deux parties de façon assez astucieuse. Le haut est une vision aérienne de notre somptueux poste de douane avec la longue file d’attente de gens qui se pressent pour entrer dans notre magnifique Arstotzka. C’est aussi là que nous verrons passer les candidats à l’immigration, que nous aurons face à nous après le lever de rideau.

Le partie basse de l’écran n’est autre que notre splendide bureau à l’intérieur du poste. C’est ici que nous allons pouvoir ouvrir le manuel du parfait petit douanier communiste afin de suivre scrupuleusement le règlement imposé, et que tout notre matériel est placé.

Il est très aisé de passer de la section basse à la section haute grâce au tactile de la PS Vita, même si on peut également utiliser le joystick. D’ailleurs, au fil du jeu nous aurons accès à des raccourcis de touches pour pouvoir être plus efficace.

Les débuts seront faciles, il suffira de vérifier la date de validité du passeport avec la date du jour, le lieu d’émission, le sexe ou encore si la photographie correspond bien. Au fil du temps, notre arsenal va rapidement évoluer pour que la frontière ne devienne pas une véritable passoire à terroristes et autres dealers. Car comme dans la réalité, les techniques évoluent et certains voyageurs vont ruser pour faire passer des choses illicites.

Papers Please PS Vita Test

On sera par exemple équipé d’un scanner rudimentaire, nous permettant de voir notre immigré à poil (la nudité est désactivable) afin de voir s’il ne cache pas quelque chose de louche. Si c’est le cas, une simple pression sur le bouton rouge et nos amis de la Police viendront cueillir le malfaisant pour l’envoyer en prison. Simple n’est-ce pas ?

Notre poste de douane va donc devoir s’adapter de jour en jour avec de plus en plus d’élements à vérifier, et c’est principalement à ce niveau que la difficulté est basée, sans pour autant être insurmontable ou prise de tête.
La journée est chronométrée et plus on traite les dossiers des voyageurs, plus on va gagner de l’argent. Cet argent servira ensuite à nourrir notre famille, payer le loyer et le chauffage, et faire face à des frais exceptionnels. On pourra même changer d’appartement suivant notre statut atteint dans le jeu.

Evidemment, inutile de refouler tout le monde ou d’accepter n’importe qui pour aller plus vite en espérant gagner plus d’argent. Chaque faute commise en rapport avec le règlement sera déduite du salaire. Et attention à la corruption ! Ça se passe comme ça en Arstotzka !

Si on échoue lamentablement, c’est la descente aux enfers. Il devient difficile de payer le chauffage, la petite famille tombe malade, il faut acheter des médicaments et sans ces derniers c’est la mort assurée, ce qui n’est pas très classe. Et en plus la partie sera terminée.

Inutile donc de préciser que notre douanier adoré pourra également mourir. Au cas où cela arrive, on reprend la partie au début de la journée. Le système de sauvegarde est d’ailleurs très bien fait car il est découpé en journées (il y en a 31 dans le mode histoire), il est ainsi très facile de revenir en arrière pour, par exemple, récupérer un trophée manquant 😉

La prise en main est immédiate, l’ambiance musicale agréable et le style graphique pixel-art plaisant font de Papers Please un titre totalement adapté à la PlayStation Vita à la durée de vie honorable.

Il faudra à peu près quatre heures pour terminer le mode histoire mais vingt fins sont possibles. Il faudra donc refaire le jeu plusieurs fois pour toutes les avoir (je te laisse faire le calcul). En ayant terminé le jeu une fois, on débloque le mode infini qui inclut un classement en ligne.

Finalement, on passe la douane ?

Papers Please est donc un très bon jeu de gestion sous la forme d’un simulateur atypique. On passe de bons moments à jouer au douanier d’autant plus qu’il n’y a pas de temps de chargement et qu’une journée dans le jeu représente une petite dizaine de minutes suivant notre rythme. Ce qui est vraiment bien pour faire de petites sessions dans les transports (ou aux toilettes pourquoi pas).

On remercie vraiment Lucas Pope qui a fait un très bon travail pour porter ce jeu vers la PS Vita ! D’ailleurs, aucun autre support n’est prévu. Sincèrement pour 8,99 Euros, c’est à acheter les yeux fermés !

Papers, Please

8.99 €
7.9

Univers

8.0/10

Graphismes

7.0/10

Audio

8.0/10

Gameplay

8.0/10

Durée de vie

8.5/10

Les plus

  • Prise en main idéale sur PS Vita
  • Originalité
  • Durée de vie
  • Temps de chargement inexistants

Les moins

  • Non-compatible PSTV
  • Pas de trophée Platine

Seb

Joueur PS Vita depuis le tout premier jour, je viens te partager ici mes expériences et autres infos concernant la console portable de Sony que je ne quitte jamais.

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8 commentaires sur “[Test] Papers, Please : l’ultime simulation de douanier communiste ?

  1. Merci pour ta lecture ! Franchement j’ai passé un très bon moment sur Papers Please !

    J’ai encore quelques tests sur le feu, et je ne parle même pas de mes collègues de l’équipe 😀

    1. Je l’ai fais sur pc a l’époque, au début j’étais pas vraiment intéressé, puis on devient accros avec le challenge du jeu au fur et a mesure. Bien content que la version vita soit adapté sur la console. arf et le trophée platine manquant je comprend pas… il suffisait d’un “vous avez débloqué tout les trophées”

  2. Ce jeu m’intéresse tellement… Mais j’attends la version physique Vita pour sauter le pas 🙂 Les visuels, l’ambiance… ça me rappelle un peu KGB, sur Amiga.

      1. De retour en 2020 ^^. On a bien fait d’attendre ! Quel super jeu, j’adore. Et en plus un vrai portage intelligent qui rend hommage à la console.

        1. Il se sera fait attendre en version boite celui là ! Finalement j’ai fait l’impasse pour l’édition physique, pas envie de me prendre la tête à être au taquet sur le site LRG. Mais sinon, d’accord avec toi, un excellent portage tellement adapté à la Vita !

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