Article mis à jour le 13 septembre 2019.
RATALAIKA GAMES est un petit studio espagnol spécialiste des jeux en 2D. Il n’échappera à personne que leur catalogue de titres est relativement peu ambitieux : leurs créations ne sont d’ailleurs pas sans rappeler les jeux flash qui pullulaient sur le net il y a quelques années. Au delà de cette première impression, certains de ces titres cachent parfois de véritables petites pépites de gamer.
Et comme chez Planète Vita, on est toujours à l’affût des bons jeux, le studio espagnol à eu la bonne idée de nous transmettre un code pour tester Squareboy vs Bullies, la dernière création d’un auteur de jeu méconnu du nom de Rohan narang. Et hop, en route donc, pour essayer ce petit beat’em all aux airs sympatoche et coloré.
Dans la vie, il arrive que l’on connaisse des moments difficile… Parfois on se résigne, on apprend à laisser faire en essayant d’avancer. Et parfois non, et on pète la tronche aux enquiquineurs qui nous empoisonnent le quotidien. C’est sur ce fond scénaristique grave, profond, et quand même plutôt nerdy, que l’auteur du jeu nous propose de nous défouler au travers de la pratique des arts martiaux.
Squareboy vs Bullies fut inspiré par les Double Dragon et autres Final Fight : le but sera donc de déplacer notre petit carré de pixel jaune pour tabasser les « bullies », des racailles sous forme de carrés jaunes, mais affublés de casquettes et autres crêtes de punks. Les contrôles sont expliqués dans un tuto : la touche carré permet de taper, et l’appui simultané sur les direction du D-pad modulera les coups assénés aux bullies. Que l’on spamme la touche carré, ou que l’on soit adepte du combo coup de pied balayette + dash, le résultat sera sensiblement le même : la jauge de vie des bullies descend, plus ou moins vite, jusqu’à emmener le joueur au niveau suivant.
Maintenant que le concept est exposé, eh bien il reste peu de chose à dire sur le titre. La durée de vie du jeu est assez courte, puisque qu’il ne faudra que quelques heures pour boucler la dizaine de niveaux proposée. Dix niveaux réalisés sous paint, sans grande surprise autre que les caisses / tonneaux et autres poubelles que l’on pourra ramasser pour balancer à la gueule des adversaires.
Malgré l’ingéniosité de sa réalisation, le voyage est dans l’ensemble assez plaisant. Ni beau, ni original, mais sans gros défaut non plus : les adversaires sont variés, la difficulté est linéaire et correctement dosée, et les dialogues peu nombreux sont suffisamment funs pour agrémenter la partie. Seule la partie audio, et en particulier la bande-son, aura eu tendance à m’écorcher les tympans, mais je m’en fout puisque j’ai joué à SVB principalement dans les transports, et que dans l’espace les transports, personne ne vous entendra crier AHAHAHAA. Je n’ai rien contre le genre chiptune au contraire (j’ai adoré LSDJ sur Gameboy) mais là, je me suis demandé si l’auteur avait une quelconque expérience en composition musicale.
L’un dans l’autre, j’ai eu la surprise après avoir bouclé le jeu qu’il ne me manquait qu’un seul trophée pour obtenir le 100%. Je n’ai eu qu’à relancer le niveau sur lequel j’avais manqué une condition (balancer un pneu sur un ninja) pour compléter sans trop de peine cette entrée dans ma trophy-list. Squareboy vs Bullies est sans conteste un easy-platine, recommandable à tous les trophy hunters donc.
Quant au mode « arena » il est relativement anecdotique pour être considéré comme un point fort du jeu : même décors, même ennemis, même coups : pas de quoi rallonger la durée de vie, surtout que le mode coop à 4 est exclusif à la Switch (alors que la Vita aurait pu le faire tourner en mode Ad-hoc, ce qui aurait pu être bien fendard).
Si on comparait le jeu vidéo à de la bouffe, Squareboy vs Bullies serait un peu comme un menu McDo. Pas très gouteux, coloré, pas trop cher : on le consomme rapidement, puis on l’oublie. La trophy list grossit et les fines bouches diront que c’est dégueulasse, mais le consensus général ne trouve ça pas mauvais dans l’ensemble. On installe, on tape des pixels, on platine, on désinstalle : on se prend pas la tête, le jeu vidéo est un passe temps, et la vie est belle !
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Ca donne pas vraiment envie. Visuellement ça va, enfin il y a bien mieux mais ça peut être jouable.
Mais une durée de vie de quelques heures … Ca fait trop court.
J’ai beaucoup ri en lisant ce test ! Il est vraiment excellent
Rien que pour ça il faut remercier les développeurs du jeu ahah !