Article mis à jour le 5 septembre 2023.
Deux ans après l’épisode qui a inauguré la série, Bullet Girls revient dans Bullet Girls 2 ! D3 Publisher, des experts japonais dans les jeux ecchi, revient sur le devant de la scène avec le jeu qui a lancé « la dégradation des vêtements » et qui contient un dressing de sous-vêtements digne du catalogue Etam. On reprend une formule qui marche, on l’améliore et on la rend plus dure…
Dans ce second épisode vous suivez toujours les filles du Ranger Club, mais cette fois votre club se fait attaquer par des filles d’une autre école. Vous allez donc devoir prouver avec vos camarades du club que vous êtes les meilleures mais ce n’est pas la seule menace qui pèse !
Une histoire culottée ?
L’histoire n’est que secondaire dans la série Bullet Girls. En effet, si vous êtes là c’est que vous aimez voir des jeunes filles en petite tenue et pousser des cris qui vous donneront le droit à un tour au poste de police si vous jouez dans le métro sans écouteurs.
L’histoire commence lorsqu’Aya rencontre deux filles mystérieuses lors d’une mission. Elles l’informent qu’il y aura une simulation de guerre entre les académies privées Elda et Misakimori. L’histoire est plus fournie, plus intéressante et surtout beaucoup plus drôle que précédemment, même si le niveau d’écriture ne casse pas 3 pattes à un canard… Il faut l’avouer que l’histoire est soutenue par les rebondissements des poitrines ainsi que du touch pad qui permet de… bon ben vous avez compris!
On prend les mêmes et on recommence en mieux
D3 Publisher a amélioré leur nouveau jeu sur de nombreux aspects. Des graphismes qui sont plus fins (c’est une impression, le moteur graphique étant le même que dans le 1) et des maps ainsi que des textures qui ne se répètent plus comme dans le premier jeu qui n’avait que 5 ou 6 maps. La caméra peut maintenant être placée plus proche ou plus loin, à droite ou gauche du personnage et en vue de face. Cette flexibilité est vraiment utile en jeu et permet d’optimiser votre manière de jouer, surtout pour les gauchers.
La bibliothèque de sous-vêtements est plus grande ainsi que celle des armes avec l’apparition des fusils mitrailleurs, des fusils à lunettes et certaines armes customs. Maintenant les sous-vêtements n’ont plus chacun une caractéristique (comme précédemment) mais un certain nombre de slots que vous pouvez remplir avec des améliorations pour telle ou telle arme, que ce soit la vitesse de rechargement, les dommages, la distances de tir ou encore augmenter les attaques au corps-à-corps.
Le gameplay est fortement changé avec l’ajout du recul des armes qui ne permet plus de faire des headshots sans fin pour finir la mission le plus rapidement possible. De plus, les ennemis ainsi que les véhicules sont beaucoup plus nombreux et agressifs.
Ce qui peut rendre certaines missions très difficiles. Comme par exemple, une mission qui débute avec une attaque d’hélicoptère, suivie de celle d’une armée de filles à abattre puis c’est au tour des tourelles de bateau. Ensuite snipers vous prennent pour cible, puis de nouvelles attaques d’hélicoptère et d’une tourelle, pour enfin arriver sur le boss! En gros, cette fois-ci vous allez apprendre à utiliser les packs de soin et les nouvelles capacités. Car oui, il y a aussi de nouvelles capacités que vous activez avec +. Celles-ci sont spécifiques pour chaque fille, allant de la récupération de points de vie par Aya, Yurina qui installe des mines cachées dans la verdure, Jerry qui donne des coups dévastateurs au corps-à-corps etc…
La nouvelle possibilité d’envoyer les ennemis en l’air et de leur tirer dessus alors qu’ils sont encore en vol est fortement jouissive, je ne vous parle même pas du « Pantsu touch » qui vous permettra de perturber vos ennemis et votre personnage…
Des nouveaux personnages
Ran Saejima est rentrée dans le Ranger Club pour combler le vide laissé par une étudiante transférée d’école. C’est une fille vraiment talentueuse avec les armes, d’où son surnom « God-sent Talent », le terme labeur n’ayant aucune signification pour elle.
Elle n’a aucun esprit d’équipe et se moque des faibles. De plus, elle n’a aucune ambition, l’une des raisons pour lesquelles son niveau n’a pas augmenté dans l’école. Du côté officiel, l’école la laisse agir à sa guise car ils ont besoin d’elle mais cela déplaît les célébrités de l’école.
Si elle est sérieuse, elle pourrait bien secouer les fondations du Ranger Club Misakimori.
Jeri Nuage est une étudiante Erasmus française d’une famille aristocratique. Réalisant son talent caché en tant que Bullet Girls , Elda a retardé sa remise de diplôme, sa naturalisation japonaise et a prévu de l’élever comme une générale « d’auto- défense» .
Pour Jeri, ce n’est pas important . Elle est tout simplement amoureuse de la sous-culture japonaise (manga , anime, SFX , figures, jeux , etc.), et y accorde tout son temps, au point que son argent de poche commence à être à sec …
On dit que lors de cette prochaine guerre simulée , il peut y avoir une sacré bataille entre elle et Amamine Saki de Misakimori !
Rouyama Miu était le support pour les « Four Bullets » de l’académie Misakimori lorsqu’elle était junior. En raison d’une certaine erreur lors du passage du collège au lycée , elle a fini à Elda. Elle ne montre jamais ses sentiments, il est donc difficile de cerner ce qu’elle pense. A cause de cela, le rugissement de sa bien-aimée gatling gun est encore plus terrifiant …
Son aptitude comme Bullet Girls a toujours été élevée, on dit que si elle ne l’avait jamais transféré, il y aurait «Five Bullets » à Misakimori plutôt que les quatre actuellement. À cause de cela , elle connaît les points faibles des Four Bullets plus que quiconque dans le pays .
Et maintenant, elle leur fait face…
Les jumelles Kasumi et Kirino Konoe. Kasumi est une fille timide qui aime manger des poissons, alors que Kirino est méchante qui aime manger de la viande. Alors qu’une dispose d’une grande poitrine et l’autre d’une petite, elles ont également une façon complètement différente de combattre, la première étant très précise avec son sniper alors que la seconde frappe plus large avec son bazooka préféré qu’elle a customisé.
Chiharu Kousaka est sous-chef de l’académie privée Elda. Elle était l’impératrice dans la formation à l’interrogation dont elle en savoure chaque instant . Elle était amie avec Aki et Mai, elles ont combattu ensemble à travers le monde en tant que représentantes du Japon, et maintenant elle veut sa revanche pour une raison bien précise…
Il y a également un nouveau personnage dont on ne sait rien à part son apparence, elle porte un masque tout droit tiré de Gundam, je vous laisse la surprise! Il y a également les personnages qui étaient présents dans le premier opus, non-jouables mais qui le sont maintenant! On peut enfin faire souffrir la commandante qui ne criait toujours dessus, c’est un juste retour de manivelle.
Mais le fan-service qu’en est-il ?
Voilà si Bullet Girls vous intéresse, c’est pour le fan service et celui-ci est là, bien plus présent que dans le premier opus. La garde-« robe » des filles est bien plus grande, avec toutes les couleurs et formes. Beaucoup étaient déjà présents dans le premier opus sauf que maintenant vous pouvez laisser la lingerie qui vous plait le plus sur votre Waifu comme expliqué plus haut. Les séances d’interrogatoire sont devenues un poil plus compliquées, mais il y a beaucoup de nouveaux accessoires, en passant par le plumeau à chat, pistolet à d’eau ou même du lait…
Les interrogatoires peuvent se faire seuls ou avec deux personnages et il y a même un mode pour « subir » l’interrogatoire dont vous ne serez que spectateur !
Il y a beaucoup plus de fan-service dans Bullet Girls 2 que dans les Senran Kagura et ça de base, car en DLCs vous allez pouvoir trouver de la lingerie ou des costumes géants! Il y a en effet pour le moment 4 batchs de DLC, tous avec des nouveaux sous-vêtements ou des costumes comme infirmière, motarde, en ruban ou tirer de licence tel EDF ou Onechanbara. Les DLCs contrairement à Senran Kagura ne sont pas si chers, oscillants de 150 à 350 yens (soit 1 à 2euro) avec souvent plusieurs couleurs dans le même DLC.
Conclusion : avons-nous un bon jeu ?
Nous pouvons répondre par l’affirmative. Bullet Girls 1 ou 2 sont de bons jeux TPS. En comparaison, Bullet Girls 1 fait pauvre maintenant à côté du 2 qui a beaucoup plus de maps, missions, personnages… bref, de contenu. C’est un jeu qui rigole des codes du genre sans se prendre la tête, il connait sa place de fan-service et l’assume complètement. Faut-il le prendre si vous n’aimez pas le fan-service ? La réponse est non, aller plutôt voir du côté de EDF ou STF Ultra qui sont de bons jeux de tir. Mais si vous êtes un fan de petites culottes, si vous rentrez dans le délire Senran Kagura, GalGun, Moero Chronicle, c’est le jeu qu’il vous faut!
Il faut cependant dire que la courbe de difficulté du jeu est en dents de scie et vous allez devoir parfois devoir farmer un certain nombre de missions pour obtenir assez d’argent pour vous payez les armes supérieures. Il en va de même pour débloquer les trophées pour lesquels vous devez au moins obtenir un rank S voir triple-S pour débloquer la coupe. Nous aurions pu avoir une interface plus accueillante que le simple L1 shop et R1 inventaire des personnages, mais en dehors de ces détails le jeu reste agréable et addictif jusqu’au trophée platine !
– Tentacle Blue –
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Questions à toi le spécialiste des petites culottes :
Faut-il avoir nécessairement joué au premier épisode ?
Est-ce qu’un jeu tout en jap n’est pas trop complexe ? C’est pas un peu dommage pour l’histoire ?
Merci pour le test !
Vu que l’histoire n’est pas du profondeur extreme elle tient plus du superficiel avec quelque notion de japonais et d’anime on comprend vite les blagues.
Alors non si l’histoire ne vous intéresse pas aucun besoin du premier opus!