[Test] Jack N’ Jill DX : un peu de Game Boy dans ta PS Vita

Article mis à jour le 3 avril 2024.

Jack N’ Jill DX est un petit jeu de plateformes sorti le 26 septembre 2018, développé par Rohan Narang et porté sur PS Vita par Ratalaika, qui a visiblement à cœur de soutenir la console portable de Sony jusqu’au bout 🙂

Dans ce titre aux graphismes minimalistes qui nous font fortement penser à la grande époque de la (du) Game Boy, nous devons diriger notre petit bon homme vers sa bien aimée, perdue à l’autre bout du niveau. Tiens ça me rappelle quelque chose, pas vous ?

Au secours de notre bien aimée

Jack N’ Jill DX se présente assez simplement et on rentre directement dans le feu de l’action dès le premier niveau, sans trop avoir besoin de comprendre. C’est assez simple, il ne suffit que d’appuyer sur une unique touche pour sauter.

Notre héros, prénommé Jack, avance tout seul au fil des niveaux. Il faut donc presser le bouton d’action au bon moment pour rejoindre Jill tout en évitant les divers obstacles. Simple et efficace. Si on se trompe lamentablement on peut, entre autres, se retrouver au fond du trou pour recommencer le niveau, ou bien atteindre un mur qui fera changer notre personnage de direction.

Au fil du temps, la difficulté augmente peu à peu avec des apparitions progressives d’obstacles divers, de monstres et autres ressorts impliquant souvent de recommencer jusqu’à trouver la bonne tactique pour atteindre notre douce. Nous avons aussi le possibilité d’acquérir de nouvelles aptitudes comme pouvoir s’accrocher à un mur, voler ou courir.

Notons que la durée de pression de la touche d’action n’influence en rien la durée d’un saut. Il faut donc véritablement avoir le bon réflexe au bon moment.  Petit détail amusant, il est possible d’inverser les rôles et de contrôler Jill qui doit alors sauver Jack.

En plus du mode classique qui comporte ces fameux 140 niveaux, on débloque par la suite des défis ou des mini-jeux, où  l’on peut remporter des tickets à dépenser par la suite dans la boutique. Cela peut servir, par exemple, à offrir une toque de cuisiner à notre Jack adoré ou ajouter divers filtres de couleur.

Les graphismes sont simplifiés dans le plus pur style Game Boy et, il faut le dire, c’est relativement agréable à l’œil. La musique ne déroge pas à la règle, même si elle devient assez rapidement répétitive. Fort heureusement, cette dernière change à chaque monde atteint.

Comme bon nombre de jeux Ratalaika, le trophée Platine est d’une facilité déconcertante à obtenir, au risque de réduire artificiellement la durée de vie du jeu. Il suffit ici de finir le monde 1 (20 niveaux), de dépenser ses pièces dans la boutique, et de jouer à un mini-jeu. Comptez une dizaine de minutes.

Il est vraiment dommage de ne pas exploiter les 140 niveaux de Jack N’ Jill DX et de faire tomber les trophées or et argent un peu n’importe comment dès les premières minutes… Qu’on le veuille ou non, l’univers PlayStation est forcément lié à ces trophées et il est, à mon sens, navrant de voir que ceux-ci soient plus utilisés comme un levier à ventes de jeu plutôt qu’un système de récompenses lié au mérite.

Conclusion

Pour 4,99 Euros, chacun pourra trouver son compte avec Jack N’ Jill DX. Les 140 niveaux partagés en 7 mondes offrent de quoi faire pour le joueur qui tient à vraiment finir le jeu. La difficulté devient intéressante à partir du second monde, et au fil de notre avancée, le jeu devient de plus en plus exigeant même si notre personnage acquiert de nouvelles compétences. Comptez quelques heures pour un 100%.

Pour ceux qui préfèrent dépenser ces quelques Euros uniquement pour avoir un trophée Platine de plus dans leur collection, c’est une autre histoire dans la mesure où l’affaire sera pliée en moins de 15 minutes.

Jack N’ Jill DX est donc un petit jeu sympathique, offrant du fun et demandant aussi une certaine dextérité. Idéal pour de courtes parties avant de repasser à quelque chose de plus sérieux.

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