[Test] The Mooseman, plongeon dans la mythologie de l’Oural

Article mis à jour le 11 décembre 2024.

Issu du développement du petit studio russe Morteshka, The Mooseman est arrivée sur la plupart des consoles avec l’appui de l’éditeur Sometimes You, et en 2022 sur PlayStation Vita uniquement en version physique limitée chez Eastasiasoft et Play-Asia.

The Mooseman, ou l’Homme Élan en français, nous emmène contempler la mythologie païenne issue de l’Oural en Russie. Attaché à sa culture, le studio issu de la ville de Perm (environ 1500 kilomètres à l’Est de Moscou, un million d’habitants pour nous situer un peu), nous fera découvrir pendant une poignée d’heures les pérégrinations de cet homme Élan au travers des 3 mondes qui composent cet univers. Le Monde supérieur (les dieux), le Monde du milieu (hommes et esprits) et le Monde inférieur (froid et sombre). Partons découvrir ce que donne cette version PS Vita.

The Mooseman : test PlayStation Vita
Non ce ne sont pas les grottes de Lascaux…

Un voyage onirique

Si vous n’aviez aucune connaissance de cette frange de la mythologie de l’Oural, et bien… moi non plus. C’est un sujet qui m’a toujours passionné et j’avoue être plutôt calé sur les plus connues, mais je n’avais jamais entendu parler de celle-ci.

Il y a le bon chasseur et le mauvais chasseur
Il y a le bon chasseur et le mauvais chasseur

On incarne Yen, le dieu créateur du monde. Le Dieu Élan, issu d’un œuf dont la coquille a donné trois mondes a pour mission, ou plutôt destinée, de ramener la lumière des mondes inférieurs afin d’éclairer les autres.

Ils se décomposent de la manière suivante : le Monde supérieur (les dieux), le Monde du milieu (hommes et esprits) et le Monde inférieur (froid et sombre). Au travers des trois mondes, Yen voyage de tableaux en tableaux qui sont également des prétextes à nous faire découvrir cette culture méconnue à travers la collecte de plusieurs artefacts

Un peu de culture dans ce monde brute
Un peu de culture dans ce monde brute

Manque d’élan pour l’Homme Élan

Si je devais comparer ce jeu à quelque chose de tangible, je dirais qu’il ressemble à la visite d’un musée.
Le gameplay est vraiment pensé pour la découverte. Yen se déplace lentement, trop lentement. Un double clic à gauche ou a droite nous fait avancer automatiquement, et là il ne reste plus qu’à regarder l’écran.

Prendre son temps n’est pas un mal en soit mais parfois la traversée des tableaux peut sembler interminable.
Malgré tout, le jeu propose quelques énigmes à résoudre afin de récupérer des artefacts. Pour cela, les développeurs ont ajouté l’usage d’un masque ou bien d’un bâton lumineux afin de faire apparaître des éléments de décors. Ceci permet, de récupérer des artefacts donc, mais aussi de pouvoir progresser dans des zones où tout semble bloqué.

Pas de masque, pas de passage
Pas de masque, pas de passage

Enfin, quelques « ennemis », voir même un boss, peuvent nous barrer la route. Il faut alors faire preuve d’un peu de jugeote et jouer avec les éléments de décors, le masque et le bâton afin de poursuivre notre route. Rien de bien compliqué en soit, mais cela rend malgré tout le voyage moins monotone et ça, c’estplutôt appréciable.

Ouh le gros poisson
Ouh le gros poisson

La fin de l’épopée

The Mooseman nous fait donc découvrir la culture des plaines de l’Oural entre le VIIe et le IXe siècle au travers de ce cours voyage. En effet, il nous faut compter 2 heures environ pour terminer l’histoire. Fait intéressant, les points de sauvegardes automatiques sont légions et le jeu dispose d’une sélection des chapitres afin de revenir sur les artefacts manqués.

Pour revenir sur ces derniers, chacun sera accompagné d’un texte explicatif nous permettant de mieux comprendre cette culture. Dommage en revanche que ces textes, et ceux des rares phases de dialogues, ne soient pas vraiment adaptés à la taille de l’écran de la PlayStation Vita. J’ai dû plisser les yeux à de nombreuses reprises pour arriver à bien les lires. Mais on a quand même la chance que ces derniers bénéficient d’une traduction française, et c’est un excellent point à souligner.

Dernier point à aborder et qui m’a quelque peu frustré : les temps de chargement. On voit clairement que le jeu n’a pas été optimisé pour la console portable de Sony. Pour avoir regardé du gameplay sur la version console de salon, les écrans de chargement sont quasiment inexistants et le rendu du level design y est bien plus optimisé. Notons que la bande son est en revanche plutôt agréable et entre bien dans la thématique de la mythologie.

La typographie choisie n’aide pas à la lecture
La typographie choisie n’aide pas à la lecture

Mais bon, The Mooseman étant disponible uniquement en physique (édition limitée EastAsiaSoft) sur notre belle console portable, ne faisons pas la fine bouche. Le jeu mérite quand même d’être fait, sur PS Vita ou ailleurs, pour peu que le thème intéresse.

– Yohko_Kurama –

The Mooseman

6.8

Gameplay

7.0/10

Graphismes

7.0/10

Audio

6.0/10

Durée de vie

6.0/10

Histoire / Univers

8.0/10

Les plus

  • Histoire originale
  • Énigmes et gameplay intéressants
  • Sélection des chapitres
  • Textes en français

Les moins

  • Temps de chargements trop long
  • Lenteur de déplacement
  • Moins bien optimisé sur PS Vita
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