Tokyo Tattoo Girls est un titre qui a longuement entretenu un certain mystère. Avant sa sortie, nous n’avions que peu d’informations si ce n’est que les trailers montraient de jolies filles dénudées auxquelles on pouvait tatouer le corps. Mais pas grand chose sur le gameplay à proprement parler.
On pouvait s’attendre à un JRPG, finalement il s’avère que nous sommes plus face à une sorte de jeu de stratégie. Et encore. Est-ce que l’attente valait le coup ? Faut-il craquer pour ces superbes filles à moitié nues ? Quel rapport entre ces dernières et de la stratégie ? Direction Tokyo pour essayer d’y voir un peu plus clair…
Des filles et des tatouages …
Le cadre du jeu, comme son nom l’indique, se situe à Tokyo. Un étrange désastre a frappé la ville et de mystérieux tatouages sont apparus sur certaines des habitantes leur donnant des pouvoirs spéciaux. Toute la ville a ainsi été mise en quarantaine. Chacune des 23 circonscriptions de Tokyo est contrôlée par un clan différent, et chaque clan possède une sorte de boss féminin.
Mais quel sera notre rôle précisément ? Nous incarnons ni plus ni moins que le grand manitou du tatouage. Après avoir porté notre choix sur l’une des six charmantes demoiselles proposées, nous partons directement à l’assaut de Tokyo.
Un court tutoriel relativement évasif va tenter de nous mettre dans l’ambiance et c’est en voyant cette vue aérienne dessinée des différents arrondissements de Tokyo à conquérir qu’on commence à comprendre très légèrement ce qu’il faudra faire. Personnellement j’ai recommencé le tuto une seconde fois mais ça ne m’a pas vraiment fait avancer. On se lance alors dans l’aventure sans trop savoir à quoi nous attendre…
A la conquête des 23 circonscriptions
Le jeu consiste à sélectionner un quartier à envahir et éventuellement essayer d’étendre et de conquérir toute la carte. On utilise diverses commandes telles que le recrutement (cela réduit les effectifs de l’armée adverse tout en augmentant les nôtres) ou en cachant notre présence face aux rivaux.
Mais si les adversaires nous remarquent une alarme retentit et cela fera chuter notre indicateur d’honneur. Si ce dernier atteint zéro, la partie est terminée. A l’inverse, si on arrive à la jouer fine, on peut atteindre la patronne de la circonscription qu’il faudra battre (ne vous attendez pas à une partie de baston).
Les mécanismes du jeu ne sont donc pas réellement faciles à comprendre au début, on passe notre temps à sélectionner des zones à attaquer un peu au hasard, et on ne fait qu’appuyer sur la touche croix… Mais petit à petit on se prend un peu au jeu et on avance dans cette aventure assez particulière …
Conclusion
Tokyo Tattoo Girls est un titre qui, malheureusement, manque clairement de profondeur. On le retiendra comme un simple jeu de stratégie qui pourra être utile pour de courtes séances de jeu. Mais l’histoire quasi-inexistante et le peu d’intérêt qu’on portera aux différentes filles, aussi sexy soient-elles, ne suffisent pas pour nous donner envie d’avancer plus loin dans l’aventure.
De plus, on ne comprend pas bien pourquoi la jaquette américaine met clairement en avant la compatibilité PSTV alors que cela ne fonctionne pas. Egalement, depuis la sortie du jeu, les trophées ne se synchronisent pas avec le compte PSN. Un peu embêtant …
Tout ceci n’aide pas à faire de Tokyo Tattoo Girls une expérience digne de ce nom sur PlayStation Vita.
[Mise à jour 18/03/2018] : Quatre mois après la sortie du jeu, les trophées se synchronisent enfin avec le PlayStation Network.
Ah mais c’est ce jeu qui fait à chaque fois planter la synchronisation ? Franchement avec NISA depuis deux ans, on a un souci technique par jeu, c’est assez hallucinant :/
Le jeu est d’un ennui, peu explicatif et on peine à savoir quoi faire. Pire, il n’y a rien qui donne envie de continuer, c’est plat au possible.
Salut Olex, merci de partager ton avis car je me demandais vraiment si c’était moi qui ne comprenais vraiment rien, mais en fait rien n’est fait pour donner envie ..
Les trophées c’est vraiment abusé, le jeu est sorti il y a trois mois et rien n’a évolué !
En considérant le jeu comme un genre d’attaque virale, ma foi, ça passe bien. Ton gang va inéluctablement envahir automatiquement les Wards attenants et se propager, ce qui enclenche une réaction différée et durable de leur part, à toi de les mettre à terre avec tes petits moyens du bord (qui sont surtout de l’influence, pas de la résolution) avant que ta gourmandise (la propagation automatique) ne te donne une réaction immunitaire trop forte qui te flingue. En gros.
Dans les faits, soit tu ralentis ta propagation (y’a une fille qui a ce pouvoir), soit tu focalises tes maigres moyens sur chaque ward pour vite les mettre à terre l’un après l’autre : en te focalisant à la fois sur les petits wards et les pouvoir nécessaires à leur chute de population.
C’est prenant quand on le prend sous cet angle. ^^
En fait, je viens juste d’y penser, mais c’est un Plague Inc., tout simplement. Et Nisa a été incapable de le vendre sous cet angle, quasi tout le monde a cru que c’était un rpg ou associé, tu m’étonnes qu’il se soit fait défoncer…
Merci pour ton avis ! Effectivement, dommage que NISA ait entretenu le mystère, volontairement ou non, sur ce jeu …