[Test] Duck Souls+, un canard pour sauver son espèce sur PS Vita

Article mis à jour le 15 septembre 2020.

Incarner le dernier canard vivant sur Terre dont la mission périlleuse est de sauver des œufs pour que son espèce puisse survivre, tel est le programme mijoté par le petit studio indépendant brésilien Green Dinosaur Games et porté par Ratalaika sur PS Vita. Dans ce jeu de plateformes où tout va très vite, nous devons aller d’un point A vers un point B en évitant moult pièges et obstacles. Est-ce que le canard est à la hauteur ? Voyons cela de plus près.

Un canard déchaîné

Après un bref temps de chargement, on arrive sur le menu général va à l’essentiel au risque de paraître un peu vide. Nous avons un mode normal, un mode difficile, de vagues options presque inutiles et les crédits. Au moins c’est clair, on sait par où commencer.

Duck Souls+ : test & avis sur PS Vita
Un menu général un peu vide…

Après une courte mise en contexte, on prend le contrôle de notre cher canard, qui est missionné pour sauver son espèce. Il faut ainsi se rendre de l’autre côté de l’écran pour récupérer un œuf. Rien de bien compliqué au début à première vue. Il suffit de sauter pour éviter les pics et les trous, ou même de s’aider des murs pour faire un double saut.

A première vue, tout va bien.

On remarque qu’un compteur tourne en haut à droite de l’écran sans qu’on ne sache vraiment pourquoi à cet instant. On suppose donc que c’est en finissant les 100 niveaux le plus vite possible qu’on pourra se sentir mieux.

La difficulté augmente très rapidement au fil de notre avancée, c’est à dire qu’il faudra s’y reprendre à plusieurs fois avant d’atteindre la ligne d’arrivée sous peine de devoir recommencer. Heureusement, mourir n’est pas vraiment punitif puisqu’on repart soit au début du niveau, soit au point de passage, sous réserve évidemment de l’avoir atteint. Attention, ce dernier est purement et simplement inexistant dans le mode difficile. Il ne fallait pas trop rêver.

Des fans de Star Wars ici ?

Durant notre folle avancée, de nouvelles aptitudes viendront aider notre canard, comme la possibilité de s’élancer dans les airs vers une direction donnée pendant un court instant. Cela permet de donner un petit coup de fouet au gameplay et à la prise en main, cette dernière n’a rien d’extraordinaires mais elle a le mérite de faire le boulot, ce qui est la moindre des choses pour un jeu de plateformes. D’autres petits détails amusants, même s’ils ne sont pas nombreux finalement, viennent agrémenter le tout comme l’affichage d’un message sur la pancarte du début du niveau, faisant référence au monde du cinéma par exemple.

Un chapeau, parfait.

Des accessoires sont également à débloquer pour notre canard en terminant un certain nombres de niveaux. On en profitera ensuite pour l’habiller d’un chapeau ridicule ou d’un bonnet sans que cela n’apporte quoi que ce soit au jeu.

Graphiquement, rien de bien fou-fou non plus puisque nous avançons à travers des classiques mondes en 2D vertical en pixel art. Les décors changent approximativement tous les 20 niveaux, sans qu’une quelconque narration vienne nous expliquer le pourquoi du comment. Vous l’avez compris, le but c’est d’aller du point A au point B, peu importe le reste.

Une fois n’est pas coutume, les trophées de Duck Souls+ récompensent vraiment l’effort dans le jeu. A savoir que le fameux platine ne tombera pas au hasard des cinq premières minutes. Partez donc avec l’objectif de faire les 100 niveaux si vous ne souhaitez pas être déçu sur ce point 😉 D’autant plus que la difficulté se corse véritablement à partir du niveau 40.

Il fait froid, je sors mon bonnet.

Conclusion

Duck Souls+ est le genre de petit jeu que l’on consomme idéalement pour de courtes parties. Ce n’est pas un incontournable mais pour 4,99 Euros, on se surprend à vouloir aller le plus loin possible parmi la petite centaine de niveaux à terminer. La difficulté progressive permet au débutant comme à l’habitué du genre d’y trouver son compte, d’autant plus qu’il faudra souvent insister à refaire plusieurs fois plusieurs niveaux avant d’y arriver.

Le challenge qu’apporte Duck Souls+ est donc intéressant, si bien que les trophées récompensent vraiment l’avancée dans le jeu. Et si vous n’en avez pas assez avec le mode normal, il y a le mode difficile qui, même si ce sont les mêmes niveaux, apporte un tout petit peu de rejouabilité. On regrette toutefois l’absence d’autres modes de jeu ou même celle d’un tableau des scores en ligne afin de se comparer aux autres joueurs. Après tout, il y a un chronomètre qui tourne ! Dernier point frustrant, l’ambiance musicale qui est très rapidement lassante et donne envie de jouer uniquement avec les bruitages. Ou avec la danse des canards.

Bref, pour un peu moins de 5 Euros, Duck Souls+ est un petit jeu de plateforme sympathique, qui est cross-buy avec la version PlayStation 4 (et une seconde liste de trophées), compatible PSTV et intégralement en français. Un bon rapport qualité/prix.

 

Duck Souls+

4,99 €
5.5

Gameplay

6.5/10

Graphismes

6.0/10

Son

4.0/10

Durée de vie

6.0/10

Histoire / Univers

5.0/10

Les plus

  • Bon rapport qualité/prix
  • Trophée Platine qui récompense les efforts
  • Difficulté progressive

Les moins

  • Manque de modes de jeu
  • Pas de classement en ligne
  • Ambiance musicale lassante

Seb

Joueur PS Vita depuis le tout premier jour, je viens te partager ici mes expériences et autres infos concernant la console portable de Sony que je ne quitte jamais.

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