[Test] Stranger Of Sword City

Article mis à jour le 6 juin 2020.

Stranger of Sword City est le dernier Dungeon Crawler développé par Experience Inc. , l’équipe derrière l’autre Dungeon Crawler qui a fait parler de lui dans nos contrées il y a peu : Demon gaze. Le jeu est disponible chez nous en version physique (MERCI! à Koch Media et NIS America), au prix de 39.99€ pour le moment pour l’édition standard (je passe volontairement sur la version collector qui n’est plus disponible). Le jeu est intégralement en VOSTA, cependant, il se comprend bien.

“Hypé” depuis quelques mois par les différents artworks et trailers distillés par NIS America, c’est avec grande impatience et beaucoup d’intérêt que je me suis lancé dans cette aventure. J’avais hâte de poser les mains sur mon tout premier Dungeon Crawler, c’est avec ce titre que j’ai appris les codes et mécaniques de ce genre, et j’avoue avoir été plutôt séduit, il est fort probable que je continue d’explorer de sombres donjons parsemés d’embûches et de monstres dans les mois à venir.

Le jeu remporte déjà un petit succès au sein de l’équipe de la rédaction de Planète Vita, puisque nous sommes quatre à nous y être attelés.

Oh ! Bonjour et bienvenue !

Stranger Of Sword City, test et avis sur PS Vita

Après un opening assez  joli et vous laissant entrevoir quelques bribes du mondes d’Escario, l’histoire vous est contée. Votre personnage est le seul rescapé d’un crash aérien et… pour le moment, ça suffit, il est temps de passer à la création de votre avatar !

L’heure est venue de choisir parmi une galerie de 79 portraits, dans des styles variés, vous aurez le choix entre des personnages typés manga ou fantasy du plus bel effet. Après, cela devient autrement plus atypique. En effet, vous aurez à déterminer l’âge de votre personnage, ce qui aura une grande importance sur la suite de l’aventure. Un personnage jeune (à partir de 10 ans ! Qui laisserait un(e) enfant livrée à lui-même dans ce monde hostile ?!) disposera de 3 cœurs (déterminant le nombre de fois que votre personnage peut être vaincu avant de disparaitre complètement) et de 3 points à attribuer aux différentes statistiques dans l’écran suivant. En revanche un personnage âgé (jusqu’à 99 ans) ne disposera que d’un seul cœur, mais aura 10 points de statistiques (de base, pouvant aller jusqu’à plus si vous avez de la chance avec le bouton « reroll ») à répartir.

Chaque voie peut être viable mais conditionnera votre jeu : pas question de foncer tête baissée avec un vieux ou une vieille (sous peine de Game Over), la fougue et l’impatience étant l’apanage de la jeunesse ! Viennent les traditionnels choix de la classe, choix de la voix de votre avatar dans différentes circonstances et enfin le nom de votre héros. L’aventure reprend !

Rallumez torches, brandissez fourches !

2016-05-02-210403

Il est temps d’arpenter des labyrinthes plus ou moins sombres en quête d’objets et d’expérience ! Vous êtes rapidement accueillis par la ravissante Riu qui sera votre bouée de sauvetage et guide dans le dur monde D’Escario. Car oui, ici tout sera dur et austère, le jeu ne vous aime pas et vous vous en apercevrez vite !

 

2016-04-28-185447

Home Sweet Home

Votre périple sera semé d’embuches et vous aurez très certainement à refaire les donjons plusieurs fois pour faire gagner de précieux niveaux à vos personnages. Car oui, l’extérieur est votre ennemi, mais pour l’affronter, vous constituerez une équipe de braves à l’intérieur de la Stranger Base ! Votre QG est un endroit capital regroupant l’infirmerie dans lequel vous laisserez vos personnages en convalescence pour qu’ils recouvrent les cœurs perdus durant les combats, un marchand, et votre pièce dans laquelle vous pourrez recruter.

Personnellement, le recours à une équipe bis s’est rapidement imposé pour progresser sous peine de perdre définitivement les personnages que j’avais commencé à faire progresser.

2016-04-23-092059
… On va dire ça…

 

Un labyrinthe, et Pan !

Niveau scénario, je suis assez partagé sur le sujet : Le jeu étant  assez long, je ne suis pas encore allé au bout, car comme dit précédemment, c’est mon premier Dungeon Crawler et l’adaptation aux mécaniques de jeu m’a pris un peu de temps.

Après le crash de votre avion au début du jeu, Riu vous informe sur votre condition de « Stranger »: les Strangers sont dotés de pouvoirs supérieurs à ceux des habitants réguliers d’Escario, qui vous confieront donc des missions qu’ils ne peuvent remplir eux-mêmes. De plus, comme dans tout RPG, vous êtes l’Élu…

Passé ces quelques clichés, les personnages gagnent un peu en épaisseur au fur et à mesure que l’histoire avance elle devient de plus en plus sympathique, je n’en dévoilerai pas plus ici pour ne gâcher le plaisir de personne

Notre personnage Élu se retrouve au milieu de Trois factions. Au cours de vos pérégrinations dans les donjons, vous rencontrerez des monstres qui laisseront à la fin du combat des cristaux de sang. Vous pourrez donner ces gemmes à un personnage bien précis de chacune des factions, ce qui vous permettra de débloquer de nouveaux talents (spécifiques à chaque faction). Libre à vous alors de favoriser qui vous voulez, cependant, choisissez judicieusement car les cristaux de sang ne courent pas les rues.

2016-04-23-104518

Un dernier point sur la direction artistique du jeu, avant de vous laisser aller y jouer : les écrans 2D du jeu sont de toute beauté, les personnages comme les monstres sont très détaillés, les décors sont riches et fouillés. En revanche les écrans d’exploration de donjons sont un peu plus pauvres, et ternes.

2016-04-23-094835

Je mettrai une mention toute particulière sur la musique, qui est vraiment bien composée et efficace. Les morceaux sont variés, entrainants, un d’entre eux me rappelle même le thème principal de Wild Arms sur PS1 (que je vous conseille d’aller écouter si jamais vous ne le connaissez pas, un des plus beaux openings de jeux à mon goût).

En conclusion

Stranger of Sword City est un Dungeon Crawler qui ne s’écarte pas des sentiers tracés par ses prédécesseurs, mais offre aux joueurs un monde Dark Fantasy que l’on prend plaisir à explorer grâce à sa direction artistique. En revanche sa difficulté peut être un peu élevée peut décourager au premier abord, mais il trouve parfaitement sa place dans un monde vidéo-ludique ou toute la plèbe ne jure que par Dark Souls et sa difficulté extrême.

 

Panzerodin

Vous aimeriez aussi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *