[Test] Bodycheck : un bilan de santé qui pique

Article mis à jour le 26 décembre 2023.

Bodycheck est un jeu de sport se rapprochant du football américain dans une ère moyenâgeuse, dans un style à la Blood Ball sans le côté stratégique, développé par Ludometrics et sorti le 30 mai 2017 sur le PlayStation Store.

On incarne une équipe que l’on choisi au milieu des 16 possibles et la seule chose qui change entre ces équipes n’est que le sort qu’elles possèdent et uniquement celui-ci, car à deux trois exceptions près,  elles vous battront à plates coutures (un peu comme Barcelone contre Paris…) dans les différents modes de jeu disponibles tels que les matchs amicaux ici plutôt « inamicaux », et le mode ligue où l’on peut jouer trois saisons entières de sept matchs.

Y en a-t-il plus quand l’on termine dans le top 4 de la Ligue?  Je ne sais pas car j’ai terminé dernier en jouant les Iron Maiden avec une seule victoire, pour 18 buts marqués et 154 encaissés.  Ce mode de jeu ne propose que du 1 contre 1.

Il existe également un mode tournoi où l’on a le choix entre un tournoi « duel« , un tournoi « ménage à trois » et un tournoi « quadrophobie« . Et plus il y a de joueurs plus cela peut paraître brouillon mais plus il y aura d’occasions de marquer vu qu’il y a 4 buts différents et plus de chance de faire des KO et donc de gagner le match.

Cela fait du mode quadrophobie le meilleur mode en solo en se la jouant bourrin.

Un mode multijoueur est présent et permet de jouer jusqu’à 4 en ligne ou en local, et la possibilité de jouer avec plusieurs consoles en ayant un seul compte.

Le mode qui paraît le plus intéressant dans le lot est le mode Scénarios où l’on doit gagner sous certaines conditions. Malheureusement, seulement 7 défis sont disponibles, et en y jouant je n’ai pas eu l’impression de contrôler les joueurs…

Le jeu n’est pas moche graphiquement, il est même plutôt joli avec sa vue aérienne. Malheureusement cette vue aérienne et les contrôles ne permettent pas de voir où sont nos joueurs sur le terrain. On ne visualise leurs positions que grâce à des points gris qui s’affichent à l’écran quand on en contrôle un, et impossible de changer manuellement ce joueur.

Si au bout du temps imparti de 2 minutes votre résultat est un match nul, vous continuez de jouer en mode mort subite où le premier joueur à marquer un but gagne le match.

Au niveau du gameplay cela paraît simple à première vue, avec une phase où le joueur attaque quand il possède le ballon ou quand il doit le récupérer. Les sorts peuvent être utiles dans ce cas mais bien souvent j’ai remarqué qu’ils étaient lancés dans le vide (quand il ne s’agit pas de sorts de zone). Cependant il vous faudra être prudent car en plus des buts s’ajoute la mort des joueurs qui fera gagner des points à l’équipe qui met KO un joueur de l’équipe adverse.

Concernant l’ambiance sonore du jeu, le menu principal nous offre une seule piste de type métal (?) en continu, aussi utilisée pour 4 des 7 choix disponibles sur cet écran menu, une seconde piste moins brutale est disponible pour les 3 premiers choix, toujours en continu.

Les musiques accompagnant les matchs ne se résument qu’à quelques notes en début de partie, sinon il s’agit principalement des applaudissements et cris des supporters, et ce sont malheureusement les mêmes pour toutes les équipes.

Conclusion

Au final, Bodycheck n’est pas un jeu solo puisque l’on en fait rapidement le tour, alors qu’il peut être bien plus fun en jouant avec d’autres joueurs que ce soit en ligne ou en local. Bref, si vous voulez ce petit Bodycheck prenez-le si vous avez plusieurs consoles avec le même compte ou que vous jouez souvent avec des joueurs PS Vita en soirées IRL, le jeu étant compatible PSTV mais pas de mode local à 4 manettes malheureusement. Peut-être dans un futur patch ? Et pour les amateurs de chasse aux trophées, le jeu dispose de 36 trophées dont un platine.

Monsieur Sushi

Enfant PlayStation depuis les années 90 jusqu'en 2006 avec la PlayStation. J'ai grandi avec les consoles portables de Nintendo jusqu'en 2004. La PSP m'a redonné du goût pour les consoles portables en 2010, puis en mai 2012 j'ai fais le grand saut avec la PS Vita, et depuis il n'y a plus assez d'heures dans une journée.

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