[Test] Rayman Origins, retour aux sources sur PS Vita

Article mis à jour le 3 avril 2021.

C’est un voyage dans le temps que nous vous proposons ici. Remontons au 22 février 2012, date à laquelle un nouveau Rayman vient d’émerger dans les étals remplis de jeux PS Vita, 3DS, Wii U, PS3 et autres Xbox 360… C’est bien sûr la version PS Vita de ce nouveau jeu nommé Rayman Origins qui va attirer notre attention ici.

Ce Rayman est un retour aux sources très bien accueilli par les joueurs, après les deux épisodes en trois dimensions “The Great Escape” et “Hoodlum Havoc”, car Ubisoft a fait le choix (risqué en 2012 ?) d’un gameplay en deux dimensions, à l’ancienne. Pari réussi ?

Rayman Origins : test & avis sur PS Vita

Des Lums, des Electoons, et une ambiance loufoque !

L’aventure commence lors de la sieste de nos héros au style cartoonesque. Sieste assez vite bordélique, qui dérange donc Mamie Zombie dépoussiérant le crâne de Papi Zombie au royaume des morts, la Lande aux Esprits Frappés, six pieds sous terre. Mamie Zombie ne l’entend pas de cette oreille, et se fâche donc toute… blanche, envoyant tous les monstres à sa portée valser dans le monde de Rayman, la Croisée des Rêves.

Le jeu nous donne alors la main afin d’ aller affronter les hostilités dans le premier monde, la Jungle à bafouilles. C’est beau, c’est coloré, c’est bien animé, bien habillé musicalement. C’est à l’image du Rayman que nous avons connu (et dont j’ai aimé détester la difficulté) sur la Playstation, première du nom.

Je me lance donc dans la récolte de tous ces Lums afin de collecter, en fin de niveaux, un max d’Electoons, ces petites boules roses enfermées dans des cages, plus ou moins cachées au fil des niveaux, tout en recommençant les niveaux en mode chrono afin de compléter les réceptacles à Lums. (Madame me fera remarquer leurs petits sons joyeux, rappelant les petites boules jaunes du monde de LocoRoco…)

Des objets à collecter en pagaille…

Ces réceptacles permettent donc, une fois bien remplis, de débloquer des personnages accessibles depuis l’Arbre Ronfleur, mais aussi, dans chaque monde, le niveau bonus du “coffre à pattes”, une course effrénée consistant à rattraper un… coffre à pattes.

A ceci s’ajoutent les médailles, et nous prenons assez vite un malin plaisir à tout compléter, coûte que coûte.

Un peu de difficulté…

Rassurez-vous, ça ne va pas durer longtemps. Car la nostalgie a beau être bien présente, la difficulté l’est aussi, et arrive progressivement, mais sûrement.

Il devient assez difficile pour moi de récolter toutes les récompenses dès la fin du second monde très chromatique, celui du Désert des Didgeridoos. C’est donc vers ces niveaux qu’arrive alors le début de commencement du renoncement au trophée platine !

Tout droits issus du Rayman original, tout y est : instruments à vent, à cordes, à percussions, tout y est, et là encore, c’est un délice pour les oreilles et les mirettes. C’est aussi ici que nous libérerons notre première fée nous accordant notre premier pouvoir, celui de planer !

Les niveaux à défilement automatique sont, là-aussi, encore de la partie, toujours crispants, mais ne poussant jamais au renoncement. Notons que le jeu nous laisse jouer à la croix directionnelle ou au stick analogique, le premier choix étant une formalité pour moi, pour un jeu de plateforme 2D.

Nous faisons ici face à un gameplay de type “try and die” (perds et recommence), assez peu permissif, mais très précis, dont l’énorme avantage est de ne pas avoir de compteur de vies. Des cœurs contenus dans des récipients ou des bulles sont alors dispersés au fil des obstacles afin de nous laisser quelques droits à l’erreur.

Et beaucoup d’émerveillement !

S’enchaînent les mondes de terre, de feu et de glace, les océans et leur magnifique (et souvent très hostile) faune, les montagnes et les grottes mal-peuplées… Jusqu’à la rencontre du grand Golem, qui nous laisse penser que la fin approche.

Erreur ! A notre grande surprise, nous sommes donc encore très loin de la fin, et découvrons à l’instant qu’il reste encore autant de mondes devant nous que derrière. 

Le jeu est donc loin d’être fini, et nous propose encore pléthore de niveaux, tel un Sonic sous stéroïdes, mais (bien heureusement) sans les pièges dispersés régulièrement toutes les quatre secondes. On avance, on avance encore, le jeu est toujours plus beau, le gameplay toujours impeccable et toujours plus exigeant, on en prends plein les yeux, jusqu’à atteindre les derniers niveaux, jonchés d’obstacles où seul un timing précis et une pression adéquate sur le bouton “saut” permettra de terminer en un seul morceau.

On retrouve au fur et à mesure de notre balade, les boss, encore plus immenses, les moskitos, les fées, les coffres à pattes, jusqu’ à atteindre les derniers niveaux, enfin, pour de vrai.

Enfin, les différents coffres à pattes délivreront la dizaine de dents de la mort manquant au gardien de la Lande aux Esprits Frappés, afin d’en libérer l’entrée d’un dernier et ultime niveau, à la difficulté très très relevée !

 

Conclusion

Rayman Origins est donc un jeu très bien adapté à la PS Vita, profitant de commandes précises et d’une utilisation très pratique de l’écran tactile, permettant de récolter des bulles errantes et inaccessibles à notre petit personnage désarticulé.

L’équipe de développement a su remettre au goût du jour son jeu phare dans une parfaite adaptation, que ce soit sur le plan graphique et sonore, mais aussi de par son gameplay à la fois précis et exigeant. Disposant aisément d’une durée de vie d’une quinzaine d’heures, il faudra en rajouter quelques-unes pour atteindre le tant recherché trophée de platine.

– Opiouf –

Rayman Origins

7.6

Gameplay

8.0/10

Graphisme

9.0/10

Son

8.0/10

Durée de vie

7.0/10

Histoire / Univers

6.0/10

Les plus

  • C’est beau, c’est magnifique, même !
  • Une bande son impeccable
  • Un gameplay varié et addictif
  • Jouabilité précise...

Les moins

  • ...mais parfois très exigeante.
  • Trop de phases de courses (à mon goût)
  • Un système d’échange basé sur Near, donc non fonctionnel à ce jour
  • Une histoire… Quelle histoire en fait ?

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